Postes et télégraphes

Au gré des comptes rendus des réunions du conseil municipal est citée la « boîte aux lettres mobile ». Il s’agit d’un système de boîtes accrochées aux wagons de Chemin de Fer des lignes secondaires. A chaque arrêt on relève ou dépose du courrier.

En ce qui concerne notre commune, en 1921, Monsieur Bérenger, maire, demande l’accord du conseil pour une somme d’argent destinée à compléter la redevance pour le service de la boîte aux lettres mobile, installée au passage à niveau de Blacourt-Espaubourg. Ce service est effectué par les agents des Chemins de Fer de la Compagnie du Nord.

Pour ce qui concerne les télégraphes, nous avons quelques éléments sur le colportage des dépêches pour le milieu des années 1920. En 1924, Monsieur Jardin est gérant de la cabine communale mais demande pour ce service une grosse somme. Le domicile de Génévré Cartier, charron de son état, se trouve sur le parcours des lignes téléphoniques et à environ trente mètres de la mairie. Celui-ci consent à assurer le service de réception des télégrammes chez lui et d’en faire la remise à domicile. Il devient donc le gérant de « la cabine téléphonique » et il est rémunéré par la commune pour ce service. Le fait d’habiter près de la mairie pèse lourd dans la balance. D’ailleurs, comme il quitte son domicile en 1928, il démissionne et madame Marie (ou Marié) débitante sur la place de la mairie le remplace et reprend la cabine chez elle avec Mélanie Mathé pour suppléante.