Le centre du village

Nous avons recueilli d’autres informations détaillées, qui intéressent la petite histoire des maisons de Blacourt et complètent les données des Archives départementales.

Avant 1852, la maison de Mme Petit était un verger. Ses grands parents habitaient la ferme en face (famille Heriche actuellement) pendant la construction de la nouvelle habitation.

Le café de Mme Coulon était une épicerie auparavant.

La maison de Mr Jardin (près Mairie) était autrefois un Hôtel restaurant (Mathe).

La Boucherie Beuzebosc (qui n’existe plus) avait été installée dans l’ancien presbytère, situé derrière l’Eglise.

La Maréchalerie (à droite de la mare au centre de Blacourt) aurait été construite parait-il par un Chevalier, date sur la façade ; An VI, soit 1797 – elle porte aussi la date de 1840. La mare est alimentée par un ruisseau qui va se jeter dans la rivière Avelon.

Presque en face de la maréchalerie, à côté de la ferme Heriche, existait un charron nommé Ferret Emile, qui travaillait en concordance avec la maréchalerie (M. Cofflard, et auparavant M. Leclerc, maréchal ferrand).

La propriété en face de la ferme de M. Cheron était la menuiserie du village (M. Hucleux).

La maison de Mie Fr. Lefevre était La Bourrellerie du village qui réparait tous les harnais de chevaux.

La maison de M. Peaucelle, était la maison du Bouilleur de cru dont l’activité existait encore après la guerre (jusqu’en 1948-49).

Il y avait encore au début du siècle le rémouleur, vitrier, raccomodeur de porcelaine, affûteur de couteaux, marchand de peaux de lapins (1948-49). Les enfants s’empressaient d’aller les lui vendre pour avoir un ou deux sous (!) pour acheter des bonbons.

La scierie, propriété Cartier-Genevrairy, préparait entre autre le bois pour les caissettes de camembert ? fabriqués à Goumay-en-Bray.

Un lavoir était situé au delà de la mare actuelle, sur le ruisseau, sur la gauche du chemin reliant la propriété Letellier à la scierie.

Sur le chemin partant de la maison de M. et Mme Bailly, direction Senantes et Amuchy; C.V.O. TI° 4 de Blacourt à Senantes, dit rue des Coquilles, se trouve un plateau s’appelant les « Fortes Terres » sur lequel des fossiles furent trouvés.

A l’angle de la route menant vers Montreuil à droite, et vers La Haute Rue à gauche, se trouve la petite chapelle dénommée le Dieu de Pitié, avec une statue en bois de la Vierge.

A cet angle, se trouve également une habitation très surélevée qui aurait été, parait-il, un relais de poste. Un peu plus loin en direction de la route de Montreuil, juste avant la scierie, existe un chemin à droite rejoignant Gournay et qui était le parcours de la poste ( chemin rural n° 8, dit ancien chemin de Gournay à Goulancourt), le dit relais de poste pourrait donc être vraisemblable.

Il y a 11 fermes en moins depuis 1949 à Blacourt, ce qui situe bien l’importance du village autrefois.

Il faut, enfin, citer un tout petit sentier pour piétons qui fait le Cour du village par derrière les jardins et qui porte le nom de « tour de ville »…. il existe toujours (partiellement).

Au village de Blacourt sont rattachés 3 hameaux :

Montreuil, sur la route de Blacourt à la R.N. 31

Avelon, se termine actuellement en cul de sac au pied de la colline portant le bois d’Ayelon.

Toutefois, un chemin rural n° 4, difficilement repérable maintenant, relie le hameau d’Avelon au village de Hodenc-en-Bray (à notre connaissance, le parcours ne peut être fait qu’à pieds)

La Haute Rue, situe sur le chemin départemental n° 502 de Blacourt aux Landrons (R N 31)

A l’angle de la propriété de M. Lesieur Marceau partait un chemin se divisant en deux autres chemins et qui bordaient l’herbage de Mme Carre. L’un rejoignait directement la route de La Chapelle-aux-Pots et s’appelait « Chemin de Marie Fontaine », l’autre, parallèle au C.O 502, longeait l’arrière des maisons et jardins de la Haute-Rue et s’appelait « chemin du Champ Harmand » ces deux chemins n’existent plus.