Histoire et Souvenir

Détails

Auteur
Le Club du Bel Age
Année
1982
Information additionel

Texte établi par le CLUB du "BEL AGE " de BLACOURT» avec la participation des habitants du village.

Cartes postales anciennes recherchées et obligeamment prêtées par les habitants.

Reproductions et agrandissements photographiques réalisés par Monsieur l'Abbé Lejeune (sur demande).

Réalisation technique : Mme Michèle DOGMONT, Mr. Philippe BEAUCAMP
Madame S. Vigan, Présidente du Club du "Bel Age", adresse ses remerciements à Madame Robillard qui s'est chargée des recherches aux Archives Départementales, à Monsieur l'Abbé Lejeune pour les reproductions photographiques, ainsi qu'à tous ceux qui ont collaboré, par leurs informations, à la réalisation de cette Notice.

Introduction

En toute modestie, nous souhaitons faire profiter de quelques renseignements historiques, souvenirs et anecdotes les habitants de Blacourt, les nouveaux surtout, car les anciens n’ignorent rien du passe de leur village : c’est d’ailleurs grâce à eux que nous avons pu recueillir ces informations.

Nous pensons utile de les consigner dans cette petite Notice, avant que leur souvenir ne s’efface progressivement. Il n’existe pour ainsi dire plus aucunes archives à Blacourt, celles-ci ayant été dispersées ou détruites par excès de zèle au cours d’un « rangement de dossiers ». Date inconnue.

Blacourt et le Pays de Bray

Les renseignements qui suivent proviennent des Archives départementales, à Beauvais.

Ce texte a du être établi il y a assez longtemps déjà (vers le début du siècle ou à la fin du XIXème ?). En effet, certaines descriptions de lieux, de constructions ont changé depuis ; nous indiquons, par quelques petits commentaires, les modifications survenues.

Blacourt, Blaencourt en 1152 (Bladoldivila) dans le pays de Bray, sur la limite nord, entre Cuigy, Espaubourg, Saint-Aubin au sud, La Chapelle-aux-Pots, Hodenc-en-Bray à l’est, Ville-en-Bray du canton de Songeons au Nord, Senantes du même canton à l’ouest.

Le territoire de cette commune qui s’appuie au nord sur le haut de Bray et qui atteint au sud la route royale de Rouen à Reims (actuellement R.N. 31) est inégal, parsemé de tertres et de vallons, assis sur un sol humide mêle de sable et d’argile, dont les chemins deviennent impraticables pendant la mauvaise saison. Un tiers de la superficie est couvert de bois, un autre tiers comprend des terres labourables de moyenne qualité.

Comme nous l’avons signalé, ce texte est ancien Les proportions de bois et de terres labourables ont pu changer. Il faut noter actuellement l’importance des pâturages

La rivière d’Avelon a sa source dans l’étendue du pays.

Le chef lieu, rapproché de la limite nord, est formé d’une rue principale, élargie dans son parcours en une place triangulaire occupée par l’Eglise ; il compte une centaine de maison.

II faut entendre par « chef lieu » le centre du village proprement dit.

Blacourt relevait du vidamé de Gerberoy.

La seigneurie était à la famille de Couquault à laquelle vint, par alliance vers 1430, le fief d’Avelon.

La terre ayant été acquise en 1486 par Jean de Monceaux (seigneur de Hodenc en Bray) fut comprise au seizième siècle dans la baronnie de Hodenc-en-Bray qui appartenait à la maison de Monceaux.

Jean de Couquault, écuyer, était seigneur de ce lieu en 1550.

L’Abbaye de Saint-Germer vendit en 1576, à Jacques de Couquault écuyer, seigneur D’Avelon, le fief de Molencourt, afin de pouvoir payer sa part dans le don de cinquante mille écus accordé par le clergé au Roi.

Messire Henri de Couquault servait comme garde du Roi dans la Compagnie de Noailles en 1698. Le chef de cette maison était officier aux gardes françaises avant la révolution de 1789.

La cure, dédiée à SAINT-MARTIN-de-TOURS, était conférée par l’évoque diocésain. Ville-en-Bray (canton de Songeons) en dépendait comme hameau et vicariat.

L’Abbaye de Saint-Paul avait les grosses dîmes.

(on peut voir & Saint-Paul quelques ruines de l’ancienne Abbaye, ainsi que d’anciennes dépendances)

L’église, construite en grès rouge, est un assez grand édifice, à chœur polygone, à fenêtres ogivées géminées, dont les divisions sont ornées de trèfles.

Les transepts appartiennent au même style mais quelques unes de leurs fenêtres sont d’une époque moins ancienne. La nef et la façade sont modernes (vers 1811 ?). Le clocher central est couvert d’ardoises.

La nef, plafonnée, sombre, a subi des réparations récentes (fin XIXeme ?). Le chœur et les transepts sont garnis d’un lambris très orné du seizième siècle ; on peut lire sur une poutre l’inscription ci-après qui indique l’époque de sa construction, avec les noms des chefs d’atelier et les attributs de leur profession : L’an 1545, Jean demourette (charpentier) Jean Gabette (charpentier) Jean Dupré (menuisier).

Le cimetière, entouré de murs, tient à l’église.

C’est l’actuel terre plein sur lequel est implantée l’Eglise. Le cimetière a été transféré à l’écart du village, sur la route de Villembray, vers 1890 environ)

On remarque dans le village une petite chapelle désignée sous le vocable de DIEU-de-PITIE.

On appelle la neau un groupe de maisons tenant presque au chef-lieu, sur le chemin de Goulancourt.

Le hameau d’Avelon, situe au Sud-Est, et près de Blacourt, compte une douzaine de maisons avec un château qui a remplacé un vaste manoir seigneurial détruit dans la première période des troubles politiques (?).

(ce château a lui-même été détruit vers 1958 – 1939 voir ci-après)

La Haute-Rue, autre section très voisine de la précédente comprend environ vingt cinq feux. L’écart de la Fontaine à Modet lui est contigu.

On trouve plus à l’est le moulin de Laboissière qui forme un écart sur le chemin de La-Chapelle-aux-Pots.

On appelle le Mehet, et par corruption. Mes Hayes, un groupe de quatre maisons touchant au village de Ville-en-Bray.

Quatre autres habitations du hameau des Landrons, qui tient à la route royale de Rouen, dépendent de Blacourt, le reste étant situé sur le territoire d’Espaubourg.

Le hameau de Montreuil-en-Bray, autrefois Monstroeul, divisé en haut et bas, compte près de trente maisons disposées en une seule rue à l’ouest du chef-lieu. L’Abbaye de Saint-Genner avait la seigneurie de cette section.

(il ne reste plus que quelques habitations à Montreuil)

L’ancien hameau de Molencourt, Molincourt, Moulincourt, Meslancourt au treizième siècle, est confondu maintenant avec le chef-lieu (ce hameau possédait une église, voir ci-après).

D’autres villages nommés Courcelles (Courchelloe) Hamel Aufoy, Lespinay, La Vallée et les Lihus, ont été détruits ou sont réunis aux hameaux voisins par des constructions intermédiaires.

La commune possède un presbytère, une maison d’école, une partie du bois des Bouleaux comprenant environ quinze hectares et vingt cinq autres hectares de terrain à l’état de pâture.

Il y a deux moulins à eau dans l’étendue du pays.

(moulins d’AVELON et de la BOISSIERE. Ils ont tous deux disparus, mais la ferme de LA BOISSIERE existe toujours)

La population se compose de bûcherons et d’agriculteurs. Elle fournit quelques ouvriers potiers aux fabriques de La Chapelle-aux-Pots.

Contenance
Terres labourables 454 h 49,85
Jardins 9 h 33,50
Bois 402 h 73,30
Vergers et pépinières 61 h
Prés 136 h 86,25
Pâtures 29 h 92,10
Herbages 12 h 36,60
Bruyères 25 h 69,60
Friches 5 h
Places, rues et chemins 17 h 64,80
Eaux 4 h
Propriétés bâties 8 h 39,15
Total 1148 hectares
  • Distance du Coudray 1 myr – de Beauvais 2 myr
  • Marchés : Gournay-en-Bray et Beauvais.
  • Population : 587 habitants.
  • Nombre de maisons : 168.
  • Revenus : 247 F.

Le centre du village

Nous avons recueilli d’autres informations détaillées, qui intéressent la petite histoire des maisons de Blacourt et complètent les données des Archives départementales.

Avant 1852, la maison de Mme Petit était un verger. Ses grands parents habitaient la ferme en face (famille Heriche actuellement) pendant la construction de la nouvelle habitation.

Le café de Mme Coulon était une épicerie auparavant.

La maison de Mr Jardin (près Mairie) était autrefois un Hôtel restaurant (Mathe).

La Boucherie Beuzebosc (qui n’existe plus) avait été installée dans l’ancien presbytère, situé derrière l’Eglise.

La Maréchalerie (à droite de la mare au centre de Blacourt) aurait été construite parait-il par un Chevalier, date sur la façade ; An VI, soit 1797 – elle porte aussi la date de 1840. La mare est alimentée par un ruisseau qui va se jeter dans la rivière Avelon.

Presque en face de la maréchalerie, à côté de la ferme Heriche, existait un charron nommé Ferret Emile, qui travaillait en concordance avec la maréchalerie (M. Cofflard, et auparavant M. Leclerc, maréchal ferrand).

La propriété en face de la ferme de M. Cheron était la menuiserie du village (M. Hucleux).

La maison de Mie Fr. Lefevre était La Bourrellerie du village qui réparait tous les harnais de chevaux.

La maison de M. Peaucelle, était la maison du Bouilleur de cru dont l’activité existait encore après la guerre (jusqu’en 1948-49).

Il y avait encore au début du siècle le rémouleur, vitrier, raccomodeur de porcelaine, affûteur de couteaux, marchand de peaux de lapins (1948-49). Les enfants s’empressaient d’aller les lui vendre pour avoir un ou deux sous (!) pour acheter des bonbons.

La scierie, propriété Cartier-Genevrairy, préparait entre autre le bois pour les caissettes de camembert ? fabriqués à Goumay-en-Bray.

Un lavoir était situé au delà de la mare actuelle, sur le ruisseau, sur la gauche du chemin reliant la propriété Letellier à la scierie.

Sur le chemin partant de la maison de M. et Mme Bailly, direction Senantes et Amuchy; C.V.O. TI° 4 de Blacourt à Senantes, dit rue des Coquilles, se trouve un plateau s’appelant les « Fortes Terres » sur lequel des fossiles furent trouvés.

A l’angle de la route menant vers Montreuil à droite, et vers La Haute Rue à gauche, se trouve la petite chapelle dénommée le Dieu de Pitié, avec une statue en bois de la Vierge.

A cet angle, se trouve également une habitation très surélevée qui aurait été, parait-il, un relais de poste. Un peu plus loin en direction de la route de Montreuil, juste avant la scierie, existe un chemin à droite rejoignant Gournay et qui était le parcours de la poste ( chemin rural n° 8, dit ancien chemin de Gournay à Goulancourt), le dit relais de poste pourrait donc être vraisemblable.

Il y a 11 fermes en moins depuis 1949 à Blacourt, ce qui situe bien l’importance du village autrefois.

Il faut, enfin, citer un tout petit sentier pour piétons qui fait le Cour du village par derrière les jardins et qui porte le nom de « tour de ville »…. il existe toujours (partiellement).

Au village de Blacourt sont rattachés 3 hameaux :

Montreuil, sur la route de Blacourt à la R.N. 31

Avelon, se termine actuellement en cul de sac au pied de la colline portant le bois d’Ayelon.

Toutefois, un chemin rural n° 4, difficilement repérable maintenant, relie le hameau d’Avelon au village de Hodenc-en-Bray (à notre connaissance, le parcours ne peut être fait qu’à pieds)

La Haute Rue, situe sur le chemin départemental n° 502 de Blacourt aux Landrons (R N 31)

A l’angle de la propriété de M. Lesieur Marceau partait un chemin se divisant en deux autres chemins et qui bordaient l’herbage de Mme Carre. L’un rejoignait directement la route de La Chapelle-aux-Pots et s’appelait « Chemin de Marie Fontaine », l’autre, parallèle au C.O 502, longeait l’arrière des maisons et jardins de la Haute-Rue et s’appelait « chemin du Champ Harmand » ces deux chemins n’existent plus.

L’Église

C’est au delà de l’actuelle propriété de M. Joseph Letellier qu’était situé l’ancien hameau de Molencourt, rattaché par la suite au village de Blacourt (Archives départementales). Le chemin qui y menait est maintenant une « voie sans issue » (chemin rural n° 16 dit sentier d’Amuchy).

Le hameau possédait une église qui, à l’époque, était l’église principale du village. A une date inconnue, cette église a disparu (guerre, incendie, ruine ? …) et son clocher réemployé dans l’église actuelle de Blacourt, ce qui confirme l’impression qu’elle a été construite en deux parties : il devait exister une simple chapelle à l’origine, le chœur doit être la partie la plus ancienne, les transepts ont peut être été ajoutes lors de la construction du clocher. L’ensemble est lambrissé en forme de caréné de navire. La nef, moins ancienne, est plafonnée à poutres et solives. D’autres pièces de charpente de l’Eglise de Molencourt semblent avoir été réutilisées dans l’Eglise actuelle. Il faut remarquer d’anciens éléments de « poutre de gloire » sculptés de dragons dont les langues figurent des sarments de vigne avec feuilles et grappes. Ils sont placés à la base de la charpente, encastrés dans les murs à la jonction du chœur et des transepts : on relève 3 éléments de ce genre. A remarquer également la clé pendante (en bois) figurant 2 anges et située dans l’axe de la croisée du transept et du chœur, sous le clocher. Les grands poinçons sur les poutres des transepts ainsi que les poutres des pignons de transept sont sculptés en écailles. Les berceaux des transepts sont ornés de curieux petits bustes de personnages qui ressortent en blanc sur les restes de peinture polychrome des nervures en bois des voûtes (4 à gauche, 2 à droite, plus des cartouches en applique, portant l’un un dragon, l’autre un ange, ils tiennent des banderoles avec des devises’ (illisibles…).

Plusieurs dates peuvent situer les périodes de construction :

  • sur une poutre, côté gauche du chœur ; l’An 1545, Jean Demourette (charpentier) Jean Gabette (menuisier) (cité par Archives départementales) et inscriptions très visibles
  • sur poutre du chœur : 1811
  • sur poutre du transept gauche : 1811
  • sur 1ère poutre de la nef : 1818 – Boirel
  • sur 3ème poutre de la nef : F. Martel 1686 – nous ne savons, pour la nef, s’il s’agit de la date de construction
  • dans l’angle du transept, au-dessus de la chaire : inscription « Coquerelle » (ancien curé de Blacourt)
  • dans le chœur encore, à droite, à la base de la voûte, un masque grossièrement sculpté
  • enfin, 2 vitraux portent les dates de leur donation :
    • Elisabeth Bouffet, 1877 et
    • Les héritiers de François Hersent 1877 .
  • Le village est placé sous la protection de deux saints :
    • Saint Martin, fête d’hiver, le 11 novembre.
    • Sainte Anne, fête d’été, le dernier dimanche de juillet (déplacée depuis au 1er dimanche d’août).

Les cloches auraient également été rapportées de Molencourt, on dît que; l’une d’elles aurait été fondue (peut être à la révolution ?).

D’autre part, des documents font état d’une inscription sur la cloche de Blacourt :

« Bénie en 1784 par Monseigneur Jacques Flouquet, Curé de cette Paroisse, et nommée Louise, par le très haut et puissant Seigneur Hugues Oudart, Isidore, François, Désiré, Chevalier, Seigneur de Savignies du quint de la Neuville sur les Vaux, de Herchies, l’Heraut en partie et autres lieux, ancien officier aux gardes françaises, Baron de couches des champs, et de nature en Bourgogne, par très Haute et Puissante Demoiselle Louise, Adélaïde, Alexandrine de Couquault d’Avelon, fille de Monsieur le Marquis d’Avelon, Maréchal des camps et armées du Roi, Seigneur de cette Paroisse ». (information donnée par Mme Maurice Crochu)

II ne nous a pas été possible de vérifier si cette inscription existe sur la cloche actuelle ou si elle était portée sur la cloche qui a été fondue.

La grandeur de l’Eglise étonne certaines personnes, pour les 300 habitants actuels : le village était plus important au siècle dernier, comme on l’a vu par le texte des Archives départementales.

Le Château

Le Château de Blacourt, dénommé aussi Château d’Avelon, appartenait au Baron Gaétan de Giresse (début du siècle), il était situé après l’habitation de Mr Maurice Benard, et clos de murs.

Le chemin qui y mène (chemin des Lihus) se prolongeait et aboutissait vers la ferme de M. Raymond Lefevre, sur la route de Montreuil.

Les parcelles situées le long de ce chemin étaient appelées « Les Clermognes ».

Les Archives départementales nous ont appris qu’il existait à l’origine un vaste manoir seigneurial (famille de Couquault : Jean de Couquault, écuyer, seigneur du lieu en 1550, Jacques de Couquault, écuyer, seigneur d’Avelon en 1576, Henry de Couquault, vers 1698. On trouve encore un Couquault, officier aux gardes françaises avant le révolution de 1789 et Alexandrine de Couquault d’Avelon en 1784).

Ce manoir fut détruit (suite de la révolution ou après ?) et remplacé par un grand château genre Napoléon III : date de construction inconnue, mais il subsiste des cartes postales qui le représente.

Le nouveau château fut démoli à son tour en raison de trop gros frais d’entretien vers 1938-1939. A cette époque il appartenait à un dénommé Cartier (?). Subsiste seule l’orangerie. Il faut signaler aussi qu’il existe sur la propriété un superbe puits en briques de 5 à 6 m. de diamètre et environ 30 à 35 m. de profondeur. Il a malheureusement été recouvert récemment par une maison.
Certains objets de la Chapelle du Château auraient été transférés à l’Eglise de Blacourt dont l’autel en bois. Il y eut en particulier un beau lutrin qui fut hélas vendu pour restaurer une partie de l’Eglise.

Il aurait existé un souterrain qui reliait le Château de Blacourt au Château de Villembray, ainsi qu’à Hodenc-en-Bray (la grande ferme, face à l’Eglise (?) nous ne savons s’il en reste des vestiges.

Anecdote plaisante, mais vraie paraît-il : Le dit Baron de Giresse allait à pied à Paris (environ 80 km) en sandales, avec ses chaussures en bandoulière sur l’épaule ! Qui dit mieux à notre époque….

Le Baron est décédé en 1927, inhumé au Cimetière de Blacourt. La croix au centre du cimetière est un don du Baron et de la Baronne de Giresse.

Sur le chemin menant à l’ancien Château, l’ancienne ferme dont il subsiste le grange et les dépendances portait le nom d’Elancourt.